Traduction & Interprétation volontaires au Japon

16 Mar 2011 | CG Traduction

Comment passer à côté de ces sinistres images du Japon ? Le pays du soleil levant a été frappé vendredi 11 mars par un séisme de 9 sur l’échelle de Richter et de nombreuses répliques ont provoqué un tsunami dévastateur.

Les pertes matérielles et humaines sont considérables : des villes entières et leurs infrastructures sont détruites, des milliers de personnes sont portées disparues et la menace nucléaire pèse sur tout le pays.

Mais déjà l’aide internationale s’organise, les besoins sont considérables. La France a notamment dépêché un millier de secouristes, dont un contingent de pompiers du sud de la France pour prêter main forte aux forces japonaises, notamment en matière d’écoute et de localisation des personnes.
Déblaiement, sûreté nucléaire, soins et assistance médicale, ravitaillement, autant de besoins à gérer, coordonner, planifier entre les équipes locales et les ONG qui apportent leur soutien. Communiquer est la clé de voûte permettant de coordonner ces opérations. Des volontaires des 4 coins du monde affluent vers l’archipel pour apporter leur aide. Pour optimiser les actions, tous doivent se comprendre, et comprendre les besoins des civils japonais sur le terrain.

Vous connaissez certainement « Médecins sans frontières », « Reporters sans frontières », mais connaissez-vous « Traducteurs sans frontières » ? Les services de traduction et d’interprétation représentent un réel besoin pour les ONG. « Traducteurs sans frontières » aide par exemple « Médecin sans frontière », « Unicef », « Médecins du Monde », « Secours Populaire » en traduisant gratuitement ou a très faible coût les plans d’urgence, les programmes de développement, etc.

Dans le cas actuel du Japon, la « Japan Association of Translators » (équivalent japonais de la SFT) a mis en place sur son site Internet une liste des traducteurs & interprètes japonais bénévoles, prêts à aider la mise en place des secours et de l’action des ONG. Certains, délocalisés se proposent de traduire des documents administratifs, d’autres de faire de l’interprétariat à distance, et d’autres encore de se déplacer dans les zones sinistrées pour aider les unités d’intervention.

Ainsi, nous avons contacté certains de ces professionnels de la traduction en vue de mieux comprendre leur action sur le terrain. L’une des personnes que nous avons contactées est un interprète japonais-français et japonais-anglais. Il partait en mission volontaire à Sendai sur la côte est de l’archipel pour accompagner la Sécurité Civile sur le terrain. Son travail facilitera grandement les échanges entre la population et les intervenants français.

Plusieurs autres traducteurs et interprètes ont répondu à notre demande, bien qu’ils soient très sollicités. Certains d’entre eux n’ont pas encore commencé leur mission, ou sont dans l’impossibilité de voyager pour le moment. Par exemple, Mikako Miyahara dont l’agence Peacelink est basée à Hiroshima a déjà été contactée par deux médias américains, ayant besoin d’un traducteur-interprète, dans la région de Tokyo. Les difficultés de transports l’ont cependant empêchée de se rendre sur les lieux immédiatement.

Nous suivront ces interprètes au cours des prochaines semaines afin de partager avec vous leurs actions. Si ce volontariat vous intéresse, vous pouvez vous inscrire sur le site de « Traducteurs sans frontières ».

Enfin, si vous avez déjà effectué des missions de traduction / interprétation bénévole pour des ONG, informez-nous et nous relaierons l’information.

Si vous avez des besoins en traduction ou en interprétation, notamment en japonais, n’hésitez pas à nous contacter !