Erreurs et confusions, l’importance d’une traduction juridique professionnelle

17 Août 2020 | CG Traduction

Qu’il soit pénal, fiscal ou criminel, le Droit français est très complexe : 3 096 pages de lois et avenants pour le Code Pénal, plus de 6 000 pour le Code Général des Impôts contre seulement 408 pour le Code du Travail. Bien qu’indissociables du respect des droits et devoirs de chacun, ces textes sont d’une grande complexité. Des experts garantissent une traduction juridique professionnelle prenant en compte ces complexités.

Interprétations et vulgarisation, quels sont les risques ?

Une traduction juridique est un document officiel, destiné à être transmis et utilisé par vos partenaires, collaborateurs, salariés, clients ou employeurs. Elle peut avoir force de loi. 

Son objectif : produire un document traduit qui conservera au texte source,  son sens et ses nuances.

Décodage de Conventions internationales, législations, décisions de justice, la traduction juridique se doit d’être effectuée par un professionnel du droit.

Parce que « Nul n’est censé ignorer la loi » (Article 1 du Code Pénal), il existe des sites fiables et pédagogiques auxquels on peut se référer. S’ils initient effectivement au vocabulaire du Droit, ils ne peuvent en toute logique, résumer 10 000 mots en une page.

Avoir recours aux services d’un professionnel est essentiel pour obtenir un document engageant et respecter l’esprit du message délivré.

    Top 3 des confusions lexicales

    Mal comprendre une clause ou une réglementation n’est pas anodin, car les conséquences peuvent être économiques, judiciaires, professionnelles et personnelles, comme le prouvent ces exemples.

    Découvrez 3 erreurs fréquentes – 3 faux amis de la traduction juridique :

    1. Qu’est-ce que le fruit en droit français ?

    L’expression « fruit naturel » désigne un élément ou une chose, dont la substance n’est pas altérée, comme un animal, un fruit ou une plante. Le « fruit industriel » et « fruit civil » sont en revanche les bénéfices issus d’un travail ou d’un investissement. Ce qui se traduira dans une autre langue par “bénéfice” plutôt que « fruit ».

    Traduire « fruit » en anglais amusera probablement vos collaborateurs mais risquerait d’écorner votre image d’expert. Prendriez-vous le risque d’invalider ce gros contrat écrit en japonais ?

    1. La notion d’accessoire

    Mentionné dans un contrat juridique ou notarié, le terme « accessoire » peut décrire deux réalités. Utilisé comme nom commun, un accessoire ne désigne pas un objet non-essentiel du quotidien mais un bien de valeur immobilière ou professionnelle (infrastructure ou équipement de travail), ce qui en fait l’opposé d’un bien principal, type entreprise…

    Un « revenu accessoire » en revanche est le contraire d’un revenu principal.

    Tenir compte de ces subtilités évite au lecteur une possible incompréhension, que le français soit ou non sa langue maternelle.

    1. Dire et ouï-dire, une différence de taille

    Dire est certainement un des verbes les plus usités de la langue française. Le traduire « decir » en espagnol ou ne pas préciser qu’en droit, « dire » ne désigne pas une parole orale fausserait l’ensemble du message délivré. Un dire est une preuve irréfutable, tandis qu’un ouï-dire est une retranscription de paroles délivrées.

    Voilà la mission d’une société de traduction ; traduire précisément la valeur informative tout en rédigeant un contenu harmonieux et pédagogique. Il est indispensable de faire appel à des professionnels du droit pour s’assurer d’une traduction juridique sans erreur ni confusion.