La confidentialité, élément important de la traduction financière

11 Sep 2019 | CG Traduction

Le métier de traducteur n’étant pas réglementé en France, aucun cadre légal ne s’y applique. Les conséquences peuvent être dramatiques en termes de qualité, mais également pour la confidentialité des données sensibles transmises par un client. Une entreprise qui confie des informations commerciales ou financières à une société de traduction financière doit être particulièrement prudente. Vente de secrets d’affaires à la concurrence, fuite dans la presse, délit d’initié, espionnage industriel… les risques sont importants dans le secteur de la traduction. C’est pourquoi il est impératif de faire appel à une société sérieuse et reconnue. En plus de mettre à votre disposition des linguistes triés sur le volet, elle met en place les procédures nécessaires au respect du secret professionnel et à la sécurité de vos informations, et surtout, elle est FIABLE.

Le secret professionnel, garantie pour une traduction financière

L’article 226-13 du Code pénal français définit le secret professionnel et punit « la révélation d’une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire soit par état ou par profession, soit en raison d’une fonction ou d’une mission temporaire ». Les données financières dont les traducteurs ont connaissance dans l’exercice de leur métier tombent donc sous cette protection, quelle que soit leur nature ou leur importance.

En France, il n’existe aucun code de déontologie applicable à l’ensemble des linguistes car la traduction est encore une profession non réglementée : ne pas oublier que n’importe qui peut se déclarer traducteur. 

En revanche, lorsqu’ils sont affiliés à une organisation professionnelle, telle que la Société française des traducteurs (SFT), ils sont soumis et encadrés par un code. Celui-ci prévoit le respect du secret professionnel, dans des termes similaires à ceux de l’article 226-13. Si vous devez faire appel à un traducteur assermenté pour vos traductions financières,celui-ci est également tenu par les règles déontologiques des professionnels du droit, qui interdit également la divulgation des informations transmises par les clients.

De même, si le traducteur a été recruté par une entreprise de traduction sérieuse, son cursus  aura été validé et il aura signé une clause de confidentialité avec cette entreprise.

Toute personne engagée pour traduire vos documents d’entreprise doit être soumise au secret professionnel. Si vous utilisez les services d’une société de traduction, elle doit avoir mis en place un système qui contraint au respect de cette obligation les traducteurs qu’elle emploie, soit avec un accord de confidentialité spécifique, soit grâce à la signature d’une charte éthique stricte. Vous avez également la possibilité de demander à votre prestataire la conclusion d’un contrat de non-divulgation spécifique, voire d’avoir accès au document de confidentialité signé par “votre” traducteur.

La sécurité des données transmises lors d’une traduction financière

Le secret professionnel couvre le divulgation volontaire, mais pas les risques cybernétiques, en particulier le piratage informatique. Il est donc important que vos informations les plus sensibles transitent par des canaux protégés. Les sociétés de traduction les plus fiables ont mis en oeuvre une technologie permettant de protéger les données qui leurs sont transmises.

Pour vous garantir cette protection, de nombreuses entreprises proposent le cryptage des données, soit automatiquement, soit à la demande du client. Il est indispensable que l’intégrité de la société de traduction soit assurée (protocole FTPS, pare-feu, mots de passe sécurisés…). 

Le choix de la société de traduction financière la plus fiable doit AUSSI être guidé par les procédures implémentées pour garantir la confidentialité et l’intégrité de vos informations. Lors des premiers contacts avec le partenaire, n’hésitez pas à vous enquérir de ces mesures et à faire part de votre volonté, ou non, de signer un accord de confidentialité.