Les enjeux de la présidence irlandaise au sein de l’Union Européenne

12 Juin 2013 | CG Traduction

L’Irlande est depuis le 1er janvier 2013 à la Présidence du Conseil de l’Union Européenne, et ce jusqu’au 30 juin 2013. L’Irlande s’est fixé des objectifs et des priorités dès le début de la présidence, avec la coopération des deux pays qui lui succèderont : la Lituanie puis la Grèce respectivement au second semestre 2013 et au premier de l’année 2014. Les objectifs fixés par l’Irlande étaient clairs : stabilité, emploi et croissance.

Objectifs de la présidence irlandaise : reprise économique et cohésion sociale en Europe

Dans un contexte de crise en Europe, les actions de l’Irlande étaient attendues.

Les pays membres de l’Europe n’ayant pas trouvé d’accord sur bien des sujets lors de la dernière présidence, comme par exemple les négociations pour le budget 2014-2020, l’Irlande revient sur ces points importants non conclus.

L’une de ses priorités est d’assurer la reprise économique et sociale de l’Union Européenne en créant des emplois dans les pays membres et plus particulièrement pour les jeunes. L’Irlande se penche donc sur de nouvelles règles destinées à favoriser l’emploi des jeunes, qui semblent être les premières victimes de la crise en Europe. En effet, le taux de chômage chez les jeunes a atteint plus de 25 % dans 13 États membres. Des solutions comme la reconnaissance des diplômes dans les pays de l’Union Européenne, l’aide à la mobilité, le droit des travailleurs, l’innovation, les partenariats, etc., sont négociées. Les pays européens pensent également à des réformes portant sur les salaires, les conditions du marché du travail ou encore l’éducation.

La présidence irlandaise souligne aussi l’importance qu’elle accorde à la coopération entre les pays membres, un de ses objectifs étant d’améliorer les relations entre ceux-ci mais également les relations entre l’Europe et ses différents partenaires dans le monde entier.

A cette date, des accords avec le Parlement européen ont été signés concernant la coordination budgétaire et économique entre les pays de la zone euro.

« Le plus important pour l’Irlande est de parvenir à montrer aux pays en difficulté qu’il y a une voie de sortie de la crise, basée sur la coopération » affirme le premier ministre irlandais.

A quelques semaines de la fin de la présidence irlandaise, certains points importants sont toujours en négociation. Parmi eux, la question de l’union bancaire, l’emploi des jeunes (une grande part reste à faire pour avoir raison de la crise). Des accords commerciaux entre des partenaires européens et d’autres grands acteurs comme les Etats-Unis sont également en cours d’élaboration.

Pour faciliter et fluidifier la coopération entre les états membres, les interprètes sont au cœur des discussions. Chaque langue nationale est une langue officielle de l’Union Européenne, même si l’anglais est bien souvent la langue commune. Le nombre d’interprètes est donc exponentiel : ils doivent traduire dans les 23 langues officielles de l’Europe, ce qui représente environ 506 combinaisons linguistiques.

La constitution irlandaise a instauré le gaélique comme étant la langue officielle, l’anglais n’étant qu’une langue « annexe », même si, dans la pratique, l’anglais est fortement majoritaire. Le gaélique irlandais est donc encore bel et bien vivant, comme d’ailleurs les autres langues gaéliques que sont le breton ou le gallois.

CG Traduction et Interprétation – grâce à ses interprètes professionnels – pérennise l’activité de ces langues, qui sont en danger bien qu’elles fassent partie de la culture et de la tradition de certaines populations. Les langues gaéliques tout comme d’autres langues nationales ou régionales font ainsi partie des services de traduction proposés par CG Traduction et Interprétation.

Si vous souhaitez bénéficier d’une expertise en traduction ou en interprétation, contactez CG traduction & Interprétation.