Les traducteurs et les interprètes sont-ils des montreurs d’ours ?
Il y a quelques années, le numéro d’URSSAF d’un traducteur était le même que celui d’un montreur d’ours … C’est à dire l’absence de reconnaissance du métier.
Le statut du traducteur n’existe pas (encore) en France. Pas plus que le statut d’interprète.
En effet, n’importe qui en France peut s’affirmer traducteur sans démontrer qu’il a obtenu un diplôme ou validé des acquis professionnels.
La situation des traducteurs assermentés est différente car ils sont choisis par les Cours d’Appel.
La motivation retenue pour les choisir reste un mystère. La décision, prise en huis clos, ne requiert aucune motivation et reste sans appel en cas de refus. Personne ne sait exactement dans quelles conditions les candidats sont choisis ni par qui. Qui plus est, la qualité de traduction n’est pas toujours au rendez-vous et peut même être considérée déficiente dans certains cas par manque de compétence en tant que véritable traducteur.
Cela dit, même non relue, une traduction assermentée fait foi devant les tribunaux !
Et la justice – pour ses procès – fait appel à des traducteurs assermentés et non à des interprètes.*
Mais… les choses changent … ce sera l’objet de notre prochain billet !
• Le traducteur écrit, il peut faire des recherches, peaufiner, se documenter, corriger.
• L’interprète est dans l’instantanéité, ce qui est dit, est dit, et dans les conférences simultanées, le temps de réflexion est d’environ 3 secondes, il doit donc posséder le sujet et une vaste culture générale
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