Les 3 critères d’une bonne traduction technique
La traduction technique est parfois vue comme la plus simple des traductions, nécessitant une transposition mot à mot des documents d’origine vers une langue finale. En réalité, pour un travail de qualité, le linguiste doit avoir une grande expertise technique, mais aussi une connaissance approfondie de la culture source et de la culture de destination. Son travail est également compliqué par la mutation rapide des langues, influencées par les évolutions technologiques.
La localisation culturelle de la traduction technique
La culture est souvent associée aux arts, aux lois, à la médecine, à la sociologie… mais plus rarement à l’industrie et à la technique. Pourtant, elle a aussi une influence sur la façon de produire et de consommer d’une population. C’est pourquoi la traduction technique ne peut pas se limiter à une transposition littérale des termes utilisés.
Le traducteur doit comprendre le sens donné aux mots par le rédacteur du texte original et le transmettre avec précision dans sa traduction, qu’elle s’adresse au public (guides de l’utilisateur, fiches-produits, brochures…) ou à des experts (rapports d’expertise, manuels techniques…).
Il doit notamment prendre en compte certaines spécificités légales, telles que les normes relatives à la composition des matériaux ou à la construction de certains produits, par exemple dans l’industrie automobile.
Un autre défi du linguiste est celui des marques génériques, c’est-à-dire des noms de marques passés dans le langage courant de certaines régions linguistiques. Le traducteur doit faire en sorte de transposer correctement ce mot dans la langue de destination. Par exemple, le terme « Delcro » est parfois utilisé en français pour désigner le dispositif d’allumage d’un moteur à explosion. Ce terme ne serait pas compris sur le marché américain, où « Delco » désigne le comté du Delaware.
La modernité de la langue utilisée par le linguiste
Quel que soit le secteur, la technique évolue vite. Le langage utilisé par le linguiste doit prendre en compte ces évolutions pour apporter la traduction la plus précise possible. Si la langue source dispose des termes adaptés pour désigner ces nouvelles technologies, ce n’est pas nécessairement le cas de la langue cible. Les langues n’évoluent pas toutes au même rythme. Le traducteur doit donc trouver dans la langue cible les mots ou périphrases qui permettront au public étranger de saisir correctement l’évolution technique dont il est question dans le document.
L’expertise du traducteur technique
Les documents d’origine ont été rédigés par un expert. Il est donc indispensable que le traducteur dispose d’une expertise technique et d’une connaissance approfondie de la terminologie spécialisée. Faire appel à une société de traduction professionnelle assure une transposition parfaite de vos brevets, catalogues, manuels, plaquettes techniques et rapports.
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